Notre histoire : d’hier à aujourd’hui

Un site ancré dans l’histoire

Abbé Roussel Père BrottierA Paris, en 1866, l’abbé Louis ROUSSEL, prêtre au grand cœur, découvre un enfant sur un tas d’ordures. Le gamin n’avait pas mangé depuis plusieurs jours. L’Abbé ROUSSEL le nourrit et le loge… Il revient le lendemain avec d’autres enfants affamés. C’est l’origine de l’Œuvre d’Auteuil, mais aussi le début d’une aventure qui est encore aujourd’hui une mission au service “des pauvres et des petits “.
1923, le Cardinal Dubois, Archevêque de Paris, confie l’Œuvre d’Auteuil à la Congrégation du Saint-Esprit. C’est alors que le Père Daniel BROTTIER, avec l’évidente complicité de THÉRÈSE de Lisieux, donne à l’Œuvre d’Auteuil, un essor considérable, développant un réseau d’amitié exceptionnel, qui permet de décupler en douze ans le nombre des enfants accueillis à la Fondation. En 1929, l’œuvre Les Orphelins Apprentis d’Auteuil est reconnue d’utilité publique.
Dès lors, les ouvertures de Maisons en Province et Outre-mer se multiplient. On en compte trente-deux à la veille de l’an 2000, accueillant 4 500 enfants et adolescents (garçons et filles) marqués par des situations familiales et sociales difficiles. Les Maisons de la Fondation leur permettent d’apprendre un métier et de se préparer à faire face aux difficultés de la vie. La devise de la Fondation “Accueillir, éduquer, former, insérer ” demeure plus que jamais la mission de l’Œuvre d’Auteuil.
Jean-Marie VianneyEn 1899, la première pierre du petit séminaire de la Côte Saint-André est posée par l’évêque de Grenoble, il est dédié au Sacré-Cœur de Jésus. Le bâtiment est construit assez rapidement grâce à une souscription. Il y a beaucoup de donateurs dans la région, les travaux sont donc terminés en 1902.
Début décembre 1906, en application de la loi COMBE, les élèves et les professeurs sont chassés et se rendent au Sacré-Cœur de Voreppe, l’armée s’ installe donc sur le site. Caserne puis hôpital militaire durant la première guerre mondiale, l’armée quitte les lieux au début des années 20.
Quelques temps après, c’est l’orphelinat départemental qui ouvre ses portes accueillant prés de 600 enfants de la naissance à la majorité, ils reçoivent sur place une formation professionnelle.
En 1969, c’est la révolte, le grand bâtiment est fermé, et de petits pavillons sont construits dans les terrains au-dessous. C’est le nouveau Foyer Départemental, qui accueille une cinquantaine d’enfants.
L’ancien bâtiment devient le Collège d’Enseignement Technique ( CET ) jusqu’en 1983, où il est remplacé par le Lycée Professionnel de la Bièvre construit derrière le lycée agricole.

La création des établissements Jean-Marie Vianney

En mars 1987, le sénateur Boyer rencontre Jean Gosselin, directeur général de la Fondation et propose au Conseil Général le projet d’accueillir l’œuvre d’Auteuil dans l’ancien orphelinat de La Côte Saint-André. Après de longues négociations, la proposition est faite de céder pour le franc symbolique le grand bâtiment. Les familles de la région sont heureuses de cette proposition faite à la Fondation car beaucoup avaient fait des dons pour la construction du séminaire. De plus, ce bâtiment construit avec une vocation de formation chrétienne, ensuite lieu d’accueil des orphelins et de formation professionnelle, voyait ses trois vocations réunies en une seule avec Apprentis d’Auteuil : lieu d’accueil d’enfants en difficultés, lieu d’enseignement et de formation professionnelle, et sa vocation chrétienne.

1902 : Création du Petit Séminaire, à la Côte Saint-André
1914 – 1920 : Transformation des bâtiments en caserne, puis en hôpital militaire
1921 : Rachat des locaux par le département de l’Isère, qui le convertit en « orphelinat foyer départemental » dans les années 40.
Années 1940 : L’abbé Pierre est nommé aumônier du Foyer.
Années 1960 : 350 pupilles accueillis.
1987 : Arrivée de la Fondation d’Auteuil – Autorisation de création d’un internat éducatif de 120 places à destination de jeunes de 12 à 18 ans dont 60 placés dans le cadre de la protection de l’enfance.
1988 : Autorisation de création d’un foyer de jeunes travailleurs de 80 places.
2003 : de la « Maison », aux « Etablissements » Jean-Marie Vianney (MECS, IES, FJT, Formation) : nomination d’un directeur de la MECS, réflexion sur le projet du site et de ses composantes.
2011 : Création d’un service de placement familial
2018 : Mise en place d’un CPOM associant la MECS et le FJT pour l’accompagnement de 95 jeunes.

Jean-Marie Vianney

Aujourd’hui

Actuellement, le site Jean-Marie Vianney compte plusieurs établissements accueillant et formant des jeunes.

Structures d’accueil

  • une maison d’enfants (MECS) de 4 à 16 ans
  • un foyer de jeunes travailleurs (FJT)

Structures de formation